Chez Arte Diem, ne cherchez pas midi à quatorze heures, si on a autant de produits imaginés par des femmes, ce n’est pas pour rien. C’est qu’on aime leur univers, autant que la collaboration qui nous unit à elles. Ces choix de marques et de produits se font au gré des rencontres et des découvertes. On vous en propose ici un petit aperçu.
Juliette Mallet & Coucou Suzette
Les objets imaginés par Juliette rappellent son univers d’illustratrice. Elle a fait les Arts Déco de Paris, a poursuivi ses études au Japon, qu’elle a complétées par une formation en bijouterie à l’école Boulle. Au déclenchement de cette création de marque, une bague surmontée d’une céramique en forme de sein… si, si, vous avez bien compris. Le cadeau, imaginé pour une amie a fait le tour des réseaux sociaux, le succès a été immédiat. Juliette lance alors une marque dont l’univers est définitivement léger, vivifiant et drôle. Elle revisite des formes de fraises, tulipes, animaux, yeux pour créer sa collection d’accessoires et de bijoux : des objets terriblement attachants.
Véronique Lucereau & Parabaya
Véronique décide de créer ses propres coloris et collections, le succès est immédiat. Elle le présente toujours en trio, « parce que c’est plus beau, tout simplement« . Ses collections évoquent les voyages dans des pays où la couleur est une sorte d’évidence, des voyages temporels aussi, avec des clins d’œil à l’enfance. On adore !
Pauline Le Jannou & Félicie Aussi
Félicie Aussi, c’est le goût du mot… ou plutôt devrions-nous dire du gros mot, de l’argo, du mot familier, pour ne pas dire parfois grossier. Mais toujours drôle ! Pauline Le Jannou, la fondatrice de cette marque trop rigolote, a d’abord été comédienne (elle a joué dans des séries Tv et pour des spots publicitaires). Ce qui la caractérise sans doute, c’est son impertinence, sa facilité à déceler dans les conversations et autres situations cocasses de la vie, des bouts de phrases ou des insultes mordantes à partager : « Je ne travaille pas ici », « connasse », « Mother fucker »… Il y a aussi les petits noms mignons « chaton », « bichette », « coquin ». Tous ces jeux avec les mots se retrouvent sur des objets du quotidien : mug, bougie, T-shirt, bijoux, etc. qui permettent de trouver le petit cadeau pas cher et personnalisé. On a tous ce copain à qui on a envie d’offrir le plus grossier des bols, pour que chaque matin il ait une petite pensée pour votre amitié.
Lina Rickardsson & Pappelina
C’est à la toute fin des années 90 que la créatrice suédoise Lina Rickardsson crée Pappelina. Jusque-là, elle a créé des modèles de tapis qu’elle a imaginés en lin. Elle peine a trouver un fabricant pour cette matière, alors complètement passée de mode. Finalement, c’est au cœur de sa Suède natale qu’elle finit par trouver une petite usine, plutôt spécialisée dans le tissage des matières plastiques. Il faut croire que ce procédé de fabrication va l’inspirer, car elle crée en 2000 son premier tapis en fibre plastique, le modèle « Ken ». Trois ans plus tard, elle imagine un motif minimaliste et intemporel, qu’elle déclinera sur une multitudes d’objets : le motif « Véra » qui fait aujourd’hui la renommée de la marque, est un sobre rond blanc sur fond noir ou coloré, présenté seul ou répété. Il sera suivi d’une multitudes d’autres motifs géométriques, rayures, damiers, losanges, etc.
Lina Rickardsson dans la petite usine de tissage locale à Leksand, Dalarna (Suède)
Anne Duquesnoy, Marie-Christine Frison, Marie-Laure Biscond & Bandit Manchot
Toutes trois issues de la mode, elles sont parties du constat que les grandes marques qui travaillent le cuir jettent tous leurs surplus en fin de collection. Trop bête de se priver de la qualité d’un tel matériau. Car il s’agit de cuirs haut de gamme. C’est comme ça que Bandit Manchot est né, avec une intention claire : proposer des produits de super qualité à prix très abordable. Parce que la matière première n’est pas chère, le trio a pu inventer un modèle économique fiable ; aujourd’hui, on parlerait d' »upcycling », mais sachez qu’il y a dix ans, Bandit Manchot était carrément précurseur de ce genre de pratiques.
Avec leurs pièces de maroquinerie, les trois femmes revalorisent près de 10 000 m2 de cuir par an. Elles vendent chaque année plus de 50 000 pièces, avec la fierté d’un produit créé et fabriqué en France. Chapeau bas !
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