« Pinces à linge et sédiments »…
Ça ferait un titre pas mal pour un roman, non ?
Bon, c’est pas exactement pour aujourd’hui qu’on va se lancer dans l’écriture d’un bouquin.
Non, on va plutôt vous parler de nos dernières pépites. Et c’est sur du design vertueux qu’on a fait notre sélection. Chez Arte Diem, on est vraiment heureux de côtoyer des créateurs de concept innovants.
Allez, c’est parti !
Gwilen, recycler les sédiments
On a rencontré Yann Santerre, créateur de Gwilen (la Vilaine en breton). Il a grandi sur les rives de ce fleuve. À 34 ans, ce jeune architecte ingénieur s’est lancé un sacré défit, celui de fabriquer des objets, du mobilier, des éléments de décorations et même des briques de construction en récupérant les sédiments de dragage portuaire. Vous l’avez peut-être constaté par vous même dans le port de Morlaix, chaque année, il faut draguer pour retirer cette drôle de matière qui s’accumule au fond et empêche la circulation des bateaux. Bon et bien, pour faire simple, ce phénomène est plus ou moins présent dans tous les ports.
Et alors qu’est-ce qu’on en fait de ces sédiments ? On les met où ? Ce sont ces questions qui ont amené Yann à concevoir un procédé ultra écolo, non seulement parce qu’il puise dans la nature des éléments que l’on doit recycler urgemment, mais en plus parce qu’il est sans résine, sans béton et surtout sans cuisson, ce qui lui confère de grandes qualités écologiques : c’est bien simple, la fabrication émet 4 fois moins de CO2 qu’une terre cuite classique et 10 fois moins qu’un ciment, tout en ayant des qualités de robustesse avérées.
Bon d’accord, mais pourquoi on vous parle de ça ? Et bien parce que nous distribuons les tables d’appoints Ralph M, un objet auquel on trouve non seulement une belle esthétique, mais aussi du sens. On vous montre notre découverte en photo, mais le mieux, c’est de venir voir ça en vrai au magasin, parce que l’image ne restitue pas les subtilités de la matière, le grain, la petite ondulation du pied, délicate évocation de son origine.
Ker Glenn, un couteau en matériau recyclé
On reste en Bretagne avec ce concept très intéressant. Un pêcheur a toujours un bon couteau dans sa poche ! Jusque-là, il avait plutôt un Opinel estampillé « fabriqué en Savoie » et c’est lors d’un apéro avec ses copains marins-pêcheurs que Sébastien Perros a eu le déclic. En sortant un Opinel (certes très chouette objet qu’on aime beaucoup évidemment) pour couper un saucisson, on s’est communément dit que c’était tout de même bien fâcheux de ne pas avoir de couteau « made in Bretagne ». Sébastien en a fait l’un de ses projets. Et comme il a une conscience écolo, il a conçu un manche composé de microparticules de coquillages (enfin plus précisément des coquilles Saint-Jacques) et de filets de pêches recyclés.
Pour cela, il a travaillé avec Fil & Fab, la filière française de revalorisation des filets de pêches usagés. Cette belle collab’ a abouti à la création d’un couteau très innovant, dont les qualités esthétiques ne sont pas déçues par la robustesse.
La Pincinox, garantie à vie
Encore une belle histoire comme on les aime chez Arte Diem ! Et c’est Ludovic Monroe, aux commandes de l’entreprise avignonnaise, qui nous l’a racontée. Pincinox, c’est une entreprise qui a 53 ans et qui conçoit des pinces à linge en inox ultra solides. C’est pour ça d’ailleurs qu’elles sont garanties à vie.
Cette entreprise familiale a fait un carton du temps de la vente par correspondance avec les fameux catalogues La Redoute, 3 Suisses, Camif etc., et puis un jour, le papier s’est arrêté pour ces grandes enseignes et la vente sur le web a un peu bouleversé ces entreprises : le marché de la Pincinox en a souffert. Et puis parallèlement, une pâle copie aux apparences assez proches de la Pincinox est apparue sur le marché. Venue de Chine, elle était d’une qualité bien inférieure, par conséquent moins chère.
Mais ils sont tenaces dans la famille ! Et le vent a tourné aujourd’hui, on est bien plus sensible à la qualité des matériaux de fabrication, à la provenance, ce qui a donné à la marque un nouveau souffle.
Cette petite pince est un bel exemple de design élémentaire : sobre et bien pensé pour son usage, la Pincinox peut être utilisée pour le linge bien sûr, mais Ludovic nous a expliqué que ses clients inventent aussi des usages détournés : fermer un paquet de céréales, rassembler les déclarations d’impôts (ou des documents plus amusants, c’est à votre guise bien sûr !), improviser une cabane avec des couvertures dans le jardin…
Nous, on adore !
Bon, on va s’arrêter là pour aujourd’hui, mais soyez certains qu’on aura d’autres belles marques et belles histoires à vous raconter.
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