Frédéric Jousset, co-fondateur de la Maison Bonange, a partagé son enfance entre Versailles et Taulé ; il y passait ses vacances au manoir familial de Kerassel. Il est toujours très attaché à la région et vient régulièrement à Morlaix, avec un passage obligé chez Arte Diem : Frédéric est amateur de design et de belles choses. À sa dernière visite, il nous a parlé de ses chocolats, des valeurs de son entreprise, il nous a montré les packagings. On a été séduits !
Histoire d’une rencontre, histoire d’un produit d’exception.

La genèse de Maison Bonange

Frédéric n’a pas toujours travaillé dans le chocolat, loin de là. Dans une vie antérieure, il est établi à Londres, à la City, dans le domaine de la finance de marchés. Un rythme et un mode de vie qu’il remet en question d’année en année.

Il prend alors un virage à 360°, une réflexion qui se concrétise par la création de la Maison Bonange, avec son frère Pascal et Dimitri Peucelle, ses deux associés (ci-dessus). Ensemble, ils définissent alors les grandes lignes de l’entreprise, qu’ils veulent avant tout éthique, responsable, bonne pour les hommes et la terre. « Pour nous, c’est un fondement, une nécessité. C’est à partir de ces convictions que nous avons créés les chocolats Bonange et non pas le contraire ».
Très vite, Frédéric fait l’acquisition d’une machine à fabriquer du chocolat ; le fournisseur le forme, il commence à créer ses premières recettes, en se concentrant sur le caractère, sur les nuances subtiles des goûts, apportées notamment par les cristaux d’huiles essentielles. « On voulait créer un chocolat singulier, quelque chose qui n’existe pas ailleurs, les cristaux nous permettaient d’avoir une réelle valeur ajoutée au produit et donc à l’entreprise ! ».
Parallèlement, son frère Pascal travaille sur les packagings et lui présente les premiers prototypes.

Un chocolat « Royal »

La chocolaterie nait donc à Versailles en mars 2020. « Ça été plus difficile que prévu évidemment, c’est tombé pile au moment du premier confinement. On a dû redoubler d’énergie pour se faire connaître ». Finalement, à l’automne 2020, c’est le vrai départ. La cité Royale est source d’inspiration pour les recettes « puissantes, généreuses, intenses » (avec des épices séchées, des noisettes, des éclats de caramel au beurre salé…) comme pour le design. « C’est apparu comme une évidence de s’approprier la toile de Jouy comme identité visuelle des packagings. On voulait aussi mettre l’accent sur le présent, sur l’inscription de notre entreprise dans le paysage économique actuel, le travail de la couleur – dans ce qu’elle a de plus contemporain – y a contribué largement ».
Le dallage de la cour du château de Versailles sert d’inspiration pour le moule des tablettes, présentant des formes géométriques subtiles et raffinées. On a là une belle analogie entre l’architecture, le lieu d’implantation et le produit, et c’est vraiment réussi !

Un engagement éco-responsable

Pour Maison Bonange, Frédéric et Pascal s’inspirent d’une entreprise morlaisienne, considérée par la fraterie comme un bel exemple de réussite : « On a eu la chance de pouvoir échanger avec les patrons de Grain de Sail qui nous ont conseillés. Leur modèle économique et social est remarquable ».
Les chocolats Bonange sont certifiés biologiques par Ecocert, équitables par Max Havelaar, ils sont imaginés, fabriqués en France. L’entreprise met un point d’honneur à appliquer le « zéro plastique » et s’interroge chaque jour pour aller encore plus loin et faire de Bonange une entreprise neutre en carbone…

Et chez Arte Diem, on est fiers de distribuer d’aussi belles marques !