Les origines

C’est en Bourgogne au début du XXe siècle que la maison Tolix voit le jour. Son créateur, Xavier Pauchard, a bien dans l’idée de créer un mobilier industriel conçu dans un matériau métallique, mais il le veut durable, inoxydable, en deux mots : indifférent à la rouille. Il s’intéresse sans doute aussi à la chimie, à en juger par sa capacité à tester des formules. On raconte qu’il aurait commandé un manuel en anglais portant sur la galvanisation (procédé qui permet à la tôle d’éviter la corrosion), que sa fille lui aurait traduit et qu’il aurait testé lui même le procédé dans son jardin. Essais concluants.
En 1927, Xavier Pauchard dépose la marque Tolix et crée la fameuse Chaise A, devenue une icône du design : elle est d’ailleurs présentée au MoMa à New York et au Centre Georges Pompidou à Paris. Cette chaise est assez révolutionnaire, d’abord parce qu’elle est d’une robustesse à toute épreuve, ensuite parce que son rangement est étonnement  pratique : on peut l’empiler avec une multitudes d’autres Chaise A !
Cette intelligence de conception lui vaudra d’ailleurs d’être choisie avec le Fauteuil D (sorte de déclinaison de la Chaise A avec accoudoirs) pour les matelots et pompiers du paquebot Le Normandie, pour l’Exposition Universelle de 1937 et par une quantité de cafés de ville qui adopteront volontiers ce mobilier indestructible et facile à ranger.

La relance

Si l’entreprise passe au travers du filet des crises financières successives, elle n’en demeure pas moins fragilisée. En 2004, c’est l’heure de la liquidation judiciaire. Chantal Andriot, directrice financière chez Tolix depuis 1974, rachète l’entreprise et la fait décoller : elle intègre la couleur dans les collections de sièges, tout en diversifiant la gamme avec par exemple les armoires ou les meubles bas.
C’est le début du succès : en 15 ans d’exercice, Tolix passe de 20 à 80 salariés. Le chiffre d’affaire gonfle avec une grosse partie à l’exportation. Le marché du particulier explose en France et à l’étranger.

La main d’œuvre et la matière première sont bourguignonnes.
Ce savoir-faire et ces orientations économiques responsables valent à l’entreprise d’obtenir en 2006 le label Entreprise du Patrimoine Vivant.

C'est essentiel de conserver les gens sur le territoire, de conserver un savoir-faire français

Chantal Andriot

La Chaise A, fleuron du design industriel

Avec l’arrivée de Chantal Andriot, la Chaise A – qui n’existait que dans sa version brute – est déclinée en 45 coloris, en acier (pour l’intérieur) ou acier inoxydable (pour l’extérieur) et dans une version perforée.
Depuis quelques années très copiée, elle n’a jamais été égalée : son confort, sa robustesse et la qualité de ses finitions lui sont propres.
C’est pour ça que chez Arte Diem, vous ne trouverez que l’originale !
On aime aussi le mobilier outdoor (ci contre), délicatement décliné dans des coloris printaniers qui feront du bien en ces temps si particuliers. On a d’ailleurs jeté notre dévolu sur la gamme Patio, dessinée par Pauline Deltour.
À droite, la table Patio Café, le Fauteuil lounge Patio et le fauteuil patio Lames dans une version vert anis particulièrement élégante.
Ci-dessous, la chaise T37, magnifique dans sa version blanche, se marie admirablement au mobilier bois et joue des contrastes de matériaux avec une belle harmonie.

À l’occasion des 80 ans de la Chaise A, Tolix a fait appel à la créativité des designers contemporains pour créer des pièces uniques : de gauche à droite, Julie Richoz, Sebastian Herkner, Julien Ceder, Lex Pott.

Tolix en vidéo